Reporté depuis mai 2024, le procès en appel de quatre des dix personnes condamnées à perpétuité pour l’attentat de Grand-Bassam, a repris le lundi 3 février 2025.
Le procès de l’attentat terroriste de Grand-Bassam refait surface. Mais cette fois en appel.
Des accusés dans cette page sombre de la Côte d’Ivoire on se rappelle avait été condamnés en première instance.
Mais ces derniers avaient interjeté appel. Refusant d’admettre le verdict rendu par la justice ivoirienne.
Il s’agit de Hantao Ag Mohamed Cissé, Sidy Mohamed Kounta, Mohamed Cissé et Hassan Barry.
A l’entame du procès, accusé d’être le chauffeur des terroristes, Hassan Barry s’est défendu.
« Je n’ai pas vu un seul élément de preuve. Je ne suis jamais allé à Grand-Bassam », a-t-il soutenu devant le juge.
Sidy Mohamed Kounta poursuivi pour avoir hébergé Kounata Dallah, (en fuite et présenté comme étant le cerveau de l’attaque), a nié être un terroriste.
« C’est ma générosité qui m’a conduit en prison. Je ne suis pas terroriste », disait-il.
LIRE AUSSI : Procès de l’attentat de Grand-Bassam, la perpétuité pour les 4 accusés
Me Jonas Zadi, son avocat estimait que les accusations d’activités de “complicité d’assassinat“ et “acte de terrorisme“ à l’encontre de son client étaient artificielles.
« On ne peut pas démontrer avec évidence qu’il s’agit d’auteurs des faits. Connaître une personne, partager un même patronyme, ce ne sont pas des preuves.
Accueillir quelqu’un chez soi, ce n’est pas forcément en vue d’un complot. En l’espèce un complice, c’est quelqu’un qui a pris une part active à la commission d’une infraction. Là, ce n’est pas le cas », justifiait le juriste.
Selon le calendrier du procès en appel de l’attentat de Grand-Bassam, le jeudi 6 février 2025, plusieurs témoins sont attendus à la barre.
Pour rappel, l’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué cet attentat qui avait fait 19 morts et 33 blessés.